Music is a universal language • Adonis

Tu étais assis au premier rang à regarder avec tes deux petits yeux admiratifs cet homme. Tu l'écoutais attentivement comparer à certains, tu étais comme hypnotiser par chacun des mots qu'il prononça. Non tu n'étais pas amoureuse de cette âme, tu n'étais juste qu'une fan admirative de ses aptitudes à s'exprimer et surtout à jouer du violon. Une activité que vous aviez en commun, bien qu'il te surpassait de loin. Tu n'arrivais pas à la cheville de Byun Adonis, même si ton objectif était un jour de pouvoir l'égaler, voir même de le surpasser. Un objectif ressemblant plus à un rêve impossible à réaliser, mais au moins cela te motivait. Au moins, une chose dans ta vie qui te faisait réellement vivre, ta passion pour le violon. Tu continuas à l'écouter, mais des bruits parasites derrière toi te gênait. Tu te retournas pour regarder les deux étudiants. « Si vous voulez discuter, aller dehors. » Ils te regardèrent et se turent pour ton plus grand plaisir. Tout en l'écoutant, tu pris des notes sur une feuille, certaines pourraient être utiles, d'autres étaient juste pour nourrir ta culture personnelle ou alors parce que tu aimais bien comment l'homme avait tourné sa phrase. La conférence s'acheva pour ton plus grand regret. Tu aurais pu encore l'écouter parler pendant une heure. Tout le monde se levait, le saluait poliment avant de quitter la salle. Toi toute timide tu avanças avec tes cahiers dans une main et dans l'autre l'étui de ton violon jusqu'à lui. Tu n'osais pas vraiment le regarder dans les yeux. Arrivée devant lui, tu te penchas pour le saluer et lorsque tu relevas la tête tu regardas son visage. N'était-ce tout de même pas plus polie de parler à quelqu'un dans les yeux que ces derniers baisser vers tes pieds ? « Votre conférence était enrichissante monsieur Byun. » En tout cas pour toi, elle l'était. « J'étais vraiment contente quand j'ai appris que vous veniez à Sharas. Je ne pouvais pas manquer ça. » Non, on ne voit pas du tout que tu étais fan de lui, pas du tout même. « Oh, excusez-moi de vous embêter. Vous devez sûrement être occupé. » Tu souris gênée, il avait sûrement des choses plus importantes à faire que t'écouter.