Another blunder

Les cours enfin fini, tu pouvais rentrer chez toi. D'une inclinaison de tête, tu saluas ton professeur d'art et tu pris le chemin vers la sortie. Aujourd'hui, tu avais fini plus tôt que d'habitude. L'un de tes professeurs était absent pour quelques semaines pour une raison inconnue et qui au fond ne t'intéressait pas plus que cela. Tu sortis, l'étui de ton violon avec celui-ci dedans en main. Pour le coup, aucun véhicule t'attendais à la l'entrée de l'école pour ton plus grand plaisir. Ton père n'avait pas encore été mis au courant de l'absence de ton professeur et encore moins ta mère que tu avais pris soin de ne pas appeler. Ce n'était pas tous les jours que tu pouvais être libre, enfin presque. Tu allais pouvoir respirer un peu et puis ce n'est pas comme si l'école était loin de ton domicile. Tu descendit les escaliers et la voix de deux filles de ta classe passant à côté de toi t'interpella. ^Tu arrivas à percevoir ton nom, lorsqu'elles remarquèrent ton regard pesant sur elle, elles se turent et s'en allèrent très rapidement. Tu soupiras, elle devait encore parler sur toi, pour par changer. Sûrement quelque chose de mauvais, comme toujours. De toute façon qui t'appréciais vraiment ? Tu n'aimais pas que les gens parle de toi et encore moins quand ceux-ci faisaient exprès de ne pas le faire de manière discrète. Tu pris le pas tout en remontant le casque autour de ton cou sur tes oreilles et leva le bras, appuyant ton doigt sur la surface noire quelques secondes, puis un hologramme digital en sorti. Tu sélectionnas le morceau que tu souhaitais écouter. Une fois cela fait, tu appuyas sur la surface de ta montre. La technologies avaient bien évoluer depuis des décennies et elle comptait bien continuer à évoluer avec tous ces prodiges de l'information, des sciences et des technologies. Peut-être dans plusieurs années, il serait possible de tout contrôler par la pensée. Fou, certes, mais également très dangereux. Au fond, tu espérais que les progrès n'aille pas trop loin. Un main dans la poche de ta veste tandis que l'autre tenais l'étui, tu pris le chemin dans une petite ruelle. Un raccourcis pour rejoindre ta maison. Contrairement à d'autres, ton père avait préféré vivre dans le quartier Stemma, dans une belle et grande maison traditionnelle et franchement tu préférais également. Vivre dans un appartement te semblais beaucoup moins chaleureux qu'une maison, même si la chaleur familiale chez toi était quasi inexistante. Dans tes pensées, tu ne pus éviter la collision avec cette personne, tu reculas de quelques pas, serrant fermement la poignée de ton étui que tu avais eu peur de lâcher. Ton violon était l'objet le plus précieux que tu avais. Lorsque tu ouvris les yeux, tu reconnus tout de suite cette personne. « Toi ! » dis-tu tout en avançant alors que sous ton pied quelque chose semblait craquer. Fronçant les sourcils face à se bruit, tu soulevas le pied d'où se son provenait et tu t'accroupis pour ramasser les petits débris de ce truc que tu venais d'écraser. Tu relevas doucement les yeux pour regarder Zekiel. Merde c'était à lui. Et encore une boulette de faite.

Pourquoi ?! Pourquoi sur tout Vyus, il avait fallu que tu tombes sur cet homme ? Pourquoi précisément dans cette ruelle, à cette heure-ci ? Si ce n'était pas être malchanceuse. Tu soupiras, en le regardant après avoir ramassé quelques petits débris de cet objet, tout en faisant attention de ne pas te couper avec les débris en verre. Il ne fallut pas longtemps à Zekiel pour t'incendier comme si tu l'avais fais exprès. Tu te relevas doucement, les petits débris en main, dans ta paume ouverte pour éviter de te couper avec les morceaux de verres. Au fur et à mesure qu'il parlait, tes sourcils se froncèrent et tu retroussais les lèvres essayant de te retenir. Tu n'avais pas envie de t'énerver contre lui, mais c'était plutôt mal barrer. Tu attendis qu'il finisse de prononcer ses mots et tu pris la parole. « Désolé. » Oui, tu t'excusas, car tu étais en tort, mais pas à cent pour cent, tu avais certes une part de responsabilité, mais pas totalement. C'est toi qui avait écrasé cet objet, tu l'assumais. Tu le fixas droit dans les yeux et tu l'attaquas de la même manière qu'il l'avait fait. « Je ne suis pas la seule fautive. Tu n'avais pas qu'à tenir ta babiole dans les mains si elle était si fragile. Tu es gonflé de rejeter toute la faute sur moi. » Tu regardas les débris dans tes mains, c'était vraiment irrécupérable. Tu les laissas tomber par terre. Pourquoi devais-tu te montrer aussi sympathique avec lui alors qu'il ne l'était pas. Tu avais compris qu'il ne t'aimait pas à cause de ce qui était arrivé chez toi. Tu l'avais pris pour un voleur trafiquant votre IA gérant la sécurité de la maison et autre. Tu t'étais trompé, mais le jeune homme s'était montré très désagréable avec toi malgré tes excuses. Depuis tu avais du mal à le supporter et cela semblait réciproque, ce qui ne te donnais pas l'envie de tout arranger. « En plus si c'était si précieux, tu n'avais pas qu'à le sortir de ta poche. Je ne l'aurais pas écrasé sauvagement. » dis-tu tout en insistant particulièrement sur le « sauvagement ». Oh moins, s'il l'avait laissé là où l'avait pris, ce dernier ne se retrouverait pas dans un tel état. Tu repris en main l'étui de ton violon et tu lui lança : « Tu n'as qu'à le refaire, t'es un ingénieur, non ? » Tu jouais sur la provoque, ce n'était pas ton genre, mais là c'était difficile de réagir autrement et puis il n'y avait personne à part vous deux, tu pouvais donc te permettre d'être un peu moins cette bonne fille que tout le monde pensait que tu étais. Cette façade que tu arborais pour éviter de faire honte à ta famille et plus précisément à ton père que tu redoutais plus que tout.

Qu'est-ce que tu pouvais bien y faire ? Remonter dans le temps ? Tsss... Même si vous aviez de sérieux progrès au niveau informatique and co, vous n'étez pas encore des génie au point d'avoir fabriquer une machine à remonter dans le temps. S'excuser était la seule à faire. Malheureusement tes excuses bref ne semblait pas faire effet sur cet homme. Il faut dire qu'il ne t'aimait pas et bizarrement toi non plus, donc c'était peut-être pour cela qu'il ne les acceptait pas. Sur le coup, tu te demandais si tu n'aurais pas mieux fait d'appeler la maison pour que l'ont t'envoie quelqu'un te chercher. Même tu te disais presque que tu aurais préféré croiser encore ce pervers que Zekiel. Refaire cette babiole prenait trois jours. Quoi ce minuscule truc ? Tes yeux regardaient les miettes de cette chose qu'il ramassait. Pourquoi tu avais l'impression que lorsque tu le croisais rien ne se passait bien avec lui. Il te demanda si tu avais une idée... Bien que tu sois intelligente, le domaine scientifique n'était pas fait pour toi et tu n'avais pas autant de connaissance que lui dans ce domaine. Lui était diplômé, toi pas encore, mais bientôt, par contre dans un domaine bien différent des sciences. « Ce n'est pas moi le génie, mais toi. » Oh serait-ce un compliment ou plutôt une manière à toi de dire débrouille-toi tout seul ? Tu soupiras. Ton regard le fixait et tu te mordis la lèvre inférieur. Pourquoi te sentais-tu au fond coupable alors que ce n'était pas ton problème. Peut-être est-ce pas que voir quelqu'un dans la merde ne te plaisait tout simplement pas, même si ce type te prenait sûrement pour une enfant pourrie gâtée et obéissante comme beaucoup. Pourtant, il se trompait, cependant tu ne montrais en rien le contraire. « Si c'était pour un client, tu n'as qu'à repoussé le délai. » Tout simplement... Comme si cela était si facile que ça. Tu remarqua un petit bout brillant et tu te penchas pour l'attraper, mais malencontreusement tu te coupas un peu. « Aïe. » grimaças-tu en voyant le sang s'accumuler doucement et couler le long de cette petite plaie. Tu regardas l'homme et prit sa main pour lui donner le bout un peu tacher de son sang et tu cherchas dans ton sac un pansement, mettant un peu de sang sur tes affaires. Une fois le pansement mis, tu le regardas. Il te faisait presque pitié. « Qui est ton client ? » L'aider, peut-être. Enfin tout dépendait de qui il s'agissait. Peut-être que tu pouvais l'aider avec l'influence de ton père ou peut-être pas. Enfin c'était la seule vraie solution que tu avais en tête. Évidemment tu pourrais l'aider à reconstruire cette chose, mais tu serais sûrement plus un boulet pour lui qu'une aide, même si des fois les doigts délicats d'une femme était plus précis que ceux d'un homme. « Si tu ne veux pas, débrouille-toi tout seul. Après tout c'est ton problème. » Et des petits mots de trop qui pourrait bien l'énerver encore. Il faut croire que tu le fais exprès sans t'en rendre compte.